MILHAU Jules, Jean

 

Né le 27/03/1903 à Causses-et-Veyran. Décédé le 21/08/1972 à Agde ; professeur de lycée (Provins, Agde), professeur d’université (1945-1968) et de l’ENSA de Montpellier (1946-66), propriétaire viticulteur.

 

Jules Milhau est natif de Causses-et-Veyran, petit village viticole des coteaux du biterrois (canton de Murviel les Béziers). Son père, Émile Milhau, est un petit propriétaire viticole, dont l’engagement mutualiste le conduit à créer l’une des premières sociétés de secours mutuels du village. Sa mère est couturière. Quand son père est mobilisé, il est conduit à quitter son village pour faire ses études aux EPS de Montpellier (Michelet) puis de Paulhan avant d’intégrer le collège Henri IV. Bachelier en 1922, il prépare Mathématiques supérieures et spéciales que ses problèmes de santé (liés à une tuberculose osseuse contractée durant son adolescence et qui lui laissera un handicap à la marche par ankylose du genou) l’empêchent de continuer. Inscrit à la faculté de Montpellier, il décroche en 1925 et 1926 ses certificats de licence (mathématiques et physiques) et devient professeur de physique la même année au lycée à Provins. Proche de Paris, il s’inscrit à la Sorbonne pour préparer une thèse de physique. Néanmoins, il va abandonner ce projet en découvrant les enseignements de Charles Gide au Collège de France. Dès lors, il optera pour l'économie. Titulaire d’une licence en droit en 1930, il s’inscrit à l’université de Droit de Montpellier après avoir obtenu un poste de professeur au lycée d’Agde. Après l’obtention d'un DES d'économie politique, droit public, et droit privé, il soutient en 1935, sous la présidence de l’économiste René Courtin, une thèse intitulée "Étude économique du prix du vin en France" (mention très bien et éloges, prix de l’office international du vin). Son travail universitaire est singulier à plusieurs titres. En premier lieu, il est l'une des premières applications de l'économétrie, domaine assez peu connu dans un milieu universitaire dont la formation est celle des humanités. À la fois juriste et scientifique, Jules Milhau est, au regard de ce parcours hétérodoxe, mieux à même d'apprécier et de mobiliser cette nouvelle branche de la discipline pour laquelle il milite activement (il est membre de la société internationale d'économétrie). En deuxième lieu, ses recherches sont d'autant mieux reçues qu'elles militent pour le caractère opérationnel de ses résultats. L'objet de sa thèse est la construction d'un modèle de prévision du prix du vin, clef de voûte d'une réflexion plus générale sur les mécanismes de lutte cotre l'irrégularité des cours du vin. Enfin, dans le cadre de son travail, Jules Milhau se fait le défenseur d'un modèle économique de type coopératif (intermédiaire aux modèles libéral et étatiste) permettant la sauvegarde de la petite paysannerie dont il est originaire. À ce titre, le développement de la coopération, et l'institution d'un office du vin dont il développera un projet en 1945 sont à la base de son engagement intellectuel et, plus tard, agricole. Jules Milhau tente, en 1938, l'agrégation. Admissible, il obtient l'année suivante un poste de chargé de cours à l'université de Toulouse, abandonnant pour le coup son poste d'enseignant du secondaire. Poursuivant ses travaux sur les applications économétriques et le prix du vin, il est, en 1941 chargé de mission pour le compte du secrétariat d'État à l'instruction publique (mission dont il tirera une étude sur le vignoble du Maghreb). En Janvier 1942, il obtient son rattachement à l'Université de Montpellier et se retrouve une nouvelle fois admissible au concours de l'agrégation. Enfin, en 1945, il réussit brillamment ce concours (2e) et devient professeur dans la même Université.

 

Parallèlement à son parcours universitaire et intellectuel, Jules Milhau est aussi un militant de gauche actif, et ce dès son adolescence. Dès les années 1920, il milite au sein des jeunesses laïques républicaines qui disposent d’une section dans le village (environ 40 jeunes). À son retour de Provins en 1930, il s'investit activement dans la section d'Agde dont il devient le secrétaire à partir de 1933. Dans le même temps, il joue un rôle de premier plan dans la fédération départementale, devenant membre de la commission administrative fédérale (jusqu'en 1939) mais aussi trésorier adjoint de la fédération et administrateur du journal fédéral (Le Cri des Jeunes). Ces qualités de propagandiste et d'intellectuel du mouvement se retrouvent dans l'opuscule tiré d'un de ses discours qu'édite la fédération pour lui rendre hommage (La Crise, 1933, Éditions du Cri du Midi). Parallèlement, il milite aussi au sein de l’Université Populaire de Montpellier, institution au sein de laquelle il anime plusieurs conférences entre 1934 et 1948. Enfin, l'engagement de Jules Milhau durant cette période est aussi de nature partisane. C'est durant cette période qu'il adhère à la SFIO, parti dont l'idéologie lui est proche, à la fois par son programme agricole que par une philosophie laïque et anticléricale fortement présente au sein des jeunesses laïques et républicaines. La présence de militants socialistes actifs au sein de ce mouvement (Lucien Salette, député maire de Sète, Clément Roucayrol, militant dans la ville voisine de Marseillan) est sûrement à l'origine de son adhésion à ce parti. Dans la SFIO, Jules Milhau joue aussi un rôle local important et ce d'autant plus, qu'à compter de 1933 le parti subit une hémorragie importante d'élus et de militants consécutive à la scission "néo" impulsée par Édouard Barthe. À Agde, la situation est moins tranchée dans un premier temps puisque le maire Jean Félix reste secrétaire fédéral de la SFIO tout en étant très proche de Barthe. Néanmoins, quand il perd le secrétariat fédéral, il passe chez les néos, entraînant avec lui nombre de militants locaux. Jules Milhau est de ceux qui restent à la SFIO. Il devient d'ailleurs le secrétaire de la section. Il devient aussi propagandiste fédéral (spécialisé notamment dans les questions économiques) et à ce titre, publie plusieurs articles dans l’organe fédéral L’Aube sociale sur les questions économiques et politiques. Pacifiste convaincu et partisan de Paul Faure, il soutient avec Fernand Roucayrol la Motion Blum-Faure en 1937. Il est l’un des délégués de la fédération au congrès de Marseille, en juillet de la même année. Militant reconnu, Jules Milhau se voit par ailleurs proposer plusieurs candidatures locales. En 1935, il se présente, sans succès, aux élections municipales à Causses-et-Veyran. En 1936, la fédération l'investit sur la troisième circonscription de Béziers (au sein de laquelle figure son village natal) dans le fief d'Édouard Barthe. Au-delà de la lutte partisane, s'inscrit en filigrane l'opposition entre deux projets viticoles, celui de Barthe "champion" du statut viticole (dit aussi lois Barthe), Milhau se faisant le propagandiste de l'office des vins. Malgré une campagne active, Edouard Barthe est élu dès le premier tour, Jules Milhau ne le devançant que dans deux fiefs socialistes (Laurens et Graissessac). Au final, Édouard Barthe recueille 6968 suffrages exprimés, Milhau 3087, le communiste Durandeu 1244. En 1937, Jules Milhau est investi candidat aux cantonales de Bédarieux, face au sortant USR Marius Bénézech, maire de la ville. Ici aussi, il perd dès le premier tour (1443 contre 788, le communiste Eugène Vinel recueillant 263 suffrages) dans un canton où, il est vrai, le candidat est peu connu. Enfin, en 1938, des élections municipales complémentaires ont lieu à Agde. Face à la liste patronnée par Félix, Jules Milhau est élu sur une liste alliant socialiste, communiste et radicale. Dès lors, et jusqu'à la guerre, Jules Milhau fait office de principal opposant au maire.

 

Durant la période 1939-44, il semble que Jules Milhau ait cessé tout rôle politique actif, s'investissant principalement dans ses travaux de recherche (entre 1942 et 1943, il publie 3 ouvrages). Quoique ancien militant socialiste, il est chargé de mission technique en 1941 au Maroc (sur les problèmes viticoles). La même année, lors de la recomposition des municipalités du département, le maire d'Agde, maintenu, le propose pour composer son conseil. Face à l'hostilité de la légion des combattants, le préfet ne donnera pas suite. Il faut alors attendre 1944 pour voir réapparaître Jules Milhau sur la scène départementale.

 

À la Libération, Jules Milhau est encore présenté comme le principal animateur de la SFIO d’Agde. Malgré ce, il semble que son rôle y soit de plus en plus fugace. Devenu maire de Causses-et-Veyran depuis 1945 (mandat qu’il détiendra jusqu’à son décès en 1972), il s’investit prioritairement dans la gestion de son village au sein duquel il passe tous ces weekends. En 1949, suite à l’échec antérieur de Madeleine Laissac, la fédération l’investit pour les cantonales qu’il perd face au sortant Maurice Fouilhé (radical-socialiste). En 1951, son nom est cité parmi les prétendants à l’investiture législative, mais sans qu’une suite soit donnée à cette démarche. De fait, depuis la fin de la guerre, Jules Milhau est de moins en moins engagé dans la compétition électorale. D’ailleurs, en 1949, les renseignements généraux (qui le donnaient initialement vainqueur) soulignent la modération de son engagement. Plus globalement, son activité militante est de plus en plus distanciée depuis la guerre avec une prédilection pour l’engagement intellectuel. S’il intervient rarement dans les débats nationaux, Jules Milhau continue à écrire nombre d’articles pour le journal fédéral (mais aussi dans Midi Libre et le Paysan du Midi) et à participer aux commissions agricoles fédérales. Au-delà des questions viticoles, deux engagements sont à signaler, celui de l’Europe avec le mouvement socialiste pour les États-Unis d’Europe et celui de la formation des militants (En 1965, par exemple, il participe aux cours d’éducation socialiste mis en place par la fédération des Jeunesses socialistes). Au-delà du parti, Jules Milhau est aussi investi dans le combat pour la laïcité. Après l’effacement des jeunesses laïques et républicaines, il sera quelques années membre de la fédération des œuvres laïques et, de manière plus durable, de la Ligue des droits de l’Homme à Montpellier (en 1950 et 1951, il sera d’ailleurs membre du Conseil d’administration de la section). Au-delà de ces engagements initiaux, la Libération permet à Jules Milhau de s’investir plus activement dans un autre chantier, celui de la viticulture régionale dont il va devenir à la fois l’acteur et le théoricien.

 

À compter de la Libération, en effet, Jules Milhau devient l'un des principaux dirigeants de la mutualité et de la coopération agricole régionale. Cette émergence est liée aux trois ressources qu'il est alors susceptible de mobiliser : son statut d'expert reconnu de la question viticole, son appartenance à la SFIO, sa modération et ses savoir-faire relationnels. Suite à l'épuration des différentes institutions agricoles, Jules Milhau est nommé par le nouveau pouvoir président des caisses de réassurances agricoles du Midi sur proposition du professeur Buchet, directeur de l’ENSA de Montpellier, et avec le soutien des cadres SFIO de la mutualité qui jouent un rôle actif dans la recomposition de ces organismes (Gilbert Sénès et surtout Jean-Pierre Canonge). Dans un même temps, il participe à la mise en place de la Confédération Générale de l'Agriculture dont il devient l'un des administrateurs départementaux. Opposé à une épuration « politique » trop marquée et adepte d’une gestion consensuelle, il est reconduit dans ses fonctions dès les premières élections et conforte ses positions. En 1947, il devient administrateur des caisses centrales de la mutualité agricole, et même vice-président de l'Union. Il devient aussi président fondateur de la fédération méridionale de la Mutualité agricole et de l'association mutualiste de promotion sociale agricole du Midi. En 1948, il préside la Mutualité Sociale agricole (MSA) nouvellement créée avant de céder son poste quelques années plus tard à Émile Bonal (il reste néanmoins vice-président). Au sein du monde coopératif, il s'implique particulièrement au sein de l'URCAM, regroupement de vente des coopératives viticoles du Midi. Il est aussi administrateur de la caisse régionale du crédit agricole mutuel du Midi. Au-delà de ses positions institutionnelles qui en font un notable viticole, Jules Milhau s'affiche aussi comme un théoricien de la coopération et du socialisme viticole. Dès 1945, il fait paraître dans le Populaire du Bas Languedoc son projet d'Office du vin, "plan d'ensemble scientifiquement étudié" qui se veut une solution aux aléas de l'économie de marché. Sans remettre en cause la propriété privée, il s'agit, pour l'auteur, d'instituer un organisme régulateur susceptible de réguler le différentiel entre l'offre et la demande pour affranchir le producteur du marché. Partant de l’idée que le législateur ne peut efficacement intervenir que sur l’offre, son projet vise à stocker les surplus pour les écouler lors des récoltes déficitaires. Peu convaincu de l’efficacité du statut viticole, la solution n’est pour lui possible qu’à condition de développer les moyens collectifs de cette politique, c’est-à-dire les caves coopératives, instrument privilégié de cette politique. Au-delà de la seule question de la régulation du marché, c’est le devenir de la petite exploitation viticole qui est au centre de sa problématique. Il pense que cette dernière n’est viable qu’à la condition d’être modernisée, cette politique passant par le développement d’une coopération qui ne se limite pas uniquement à la vinification mais qui doit aussi intégrer la vente en commun quand ce n’est pas les outils de production. In fine, l’idée maîtresse de ses travaux vise, à défaut de toucher à la structure du système productif, à maîtriser les coûts, mais aussi à lutter contre les différents aléas touchant à cette production. Par sa notoriété mais surtout grâce à ses positions institutionnelles, Jules Milhau jouera un rôle moteur dans la mise en pratique de cette philosophie que ce soit au niveau de sa commune (fondateur de la cave de Causses-et-Veyran), du mouvement coopératif (soutien à l’URCAM, formation professionnelle des coopérateurs et cadres coopératifs à l’ENSAM dès 1950…) ou de la mutualité (essor de la protection sociale, création d’une caisse régionale contre les calamités agricoles…). Si son projet d’office ne verrat jamais le jour, le mouvement coopératif et mutualiste ne cessait, lui, de s’étendre jusqu’à capter l’essentiel de la production viticole régionale. Au-delà de la seule question coopérative, Jules Milhau et de ceux qui vont aussi prôner l'évolution du vignoble méridional en favorisant la reconversion d'une partie du vignoble et l'évolution qualitative de la production méridionale (encépagements, vinification…). Dès 1945, il fonde et préside le syndicat des coteaux de l'Orb et du Vernazobre (qui deviendra le Saint-Chinian), tout en appuyant le développement de la fédération méridionale des VDQS (dont il devient le vice-président aux côtés de Philippe Lamour). En 1960, il participe à la création des Coteaux du Languedoc (dont il est vice-président), qui regroupe une partie des syndicats de VDQS de la région, afin de renforcer l’efficacité de la démarche qualitative engagée. Afin de consolider la démarche, il crée et préside une SICA du même nom pour développer, avec le négoce, les outils commerciaux nécessaires à l’émergence de ce nouveau vignoble.

 

Au-delà de la seule viticulture, Jules Milhau, et ce dès les années 1950, est amené à jouer un rôle moteur dans les politiques de développement régional. L’amorce de ce questionnement est d’abord lié au poids de la dépendance viticole pour l’économie régionale que Jules Milhau pointait dès la Libération et donc à la nécessité de générer des alternatives économiques. Dans cette perspective, il s’affichera comme un soutien déterminé du projet d’aménagement régional prôné par Philippe Lamour et qui conduira, en 1954 à la création de la compagnie nationale du Bas Rhône Languedoc (CNABRL). Son appui est crucial dans le ralliement qu’il obtient du conseil général de l’Hérault. En retour, Philippe Lamour favorise son intégration auprès des planificateurs nationaux (Commissariat général au Plan, commissariat général à la productivité). Déjà membre du comité économique (depuis 1951 au titre de la mutualité), Jules Milhau obtient l’appui financier et institutionnel du CGP pour lancer plusieurs enquêtes ayant trait à la productivité des économies régionales. En 1953, il crée le centre régional des études économiques (qui devient le centre régional de la productivité et des études économiques (CRPEE, URA CNRS) associant universitaires et acteurs locaux pour produire les premières études de conjoncture régionale et diffuser les politiques de modernisation agricole et régionale. Au-delà de la seule production scientifique, il s’engage dans le développement régional, initiant en 1956 la création d’un comité de liaison des comités départementaux d’expansion économique (qui deviendra en 1961 le CREE) dont il assume la présidence et dont le secrétariat est effectué par le CRPEE. En 1957, il joue un rôle significatif dans l’élaboration du programme d’action régionale du Languedoc. En 1959, il devient membre du comité des plans régionaux, au titre du comité national de l’orientation économique et de l’expansion régionale. En 1961, il devient le président de la CODER du Languedoc, s'imposant face à la candidature de Philippe Lamour. La même année, il crée avec ce dernier la SAFER régionale puis intègre en 1962 la Commission nationale d’aménagement du territoire. Dès 1963, il appuie la création de la Mission Interministérielle pour l’aménagement du littoral Languedoc-Roussillon à laquelle il fournit nombre d’études sur le tourisme. Après son départ de l’université (fin 1968), il continuera à jouer un rôle actif dans le développement régional avant de décéder brutalement en août 1972 au Cap d’Agde.

 

Bibliographie de Jules Milhau :

L’intégralité de ces ouvrages et articles est disponible dans "Rencontres avec Jules Milhau" (cf supra).

- Ouvrages (Sélection)

Étude économétrique du prix du vin en France, Montpellier, Causse, Graille et Castelnau, 1935.

Prix et production en agriculture. Étude économétrique de quelques marchés agricoles, Paris, Sirey, 1938.

Essai sur la notion de gaspillage, Paris, Sirey, 1942.

Éléments d'économie coloniale, (L'industrie, chap. XI), Paris, Sirey, 1943.

L'exploitation viticole en France et en Algérie, Montpellier, Causse, Graille et Castelnau, 1944.

Le pouvoir d'achat des viticulteurs, Montpellier, Causse, Graille et Castelnau, 1945.

Le problème français du vin, la seule solution, l'office, Montpellier, Causse, Graille et Castelnau, 1946.

Les diverses formes de métayage, PUF, Conseil économique, Etudes et travaux, 1953.

Traité d'économie rurale, Paris, PUF, 1954, 2 Tomes.

L'agriculture aujourd'hui et demain, Paris, PUF, 1961 (avec R. Montagne).

Économie rurale, Paris, PUF, Thémis, 1964 (avec R. Montagne).

- Articles (sélection)

« Sur l'économétrie et ses applications », Revue d'économie politique, (1), 1938.

« Le prix du blé en France de 1920 à 1936 », Revue de droit rural et d'économie agricole, (3-4), 1939.

« Rationnement et lutte des classes », La revue socialiste, culture, doctrine, action, mai 1948, 481-500.

« Les fondements doctrinaux de la coopération, de la mutualité et du crédit agricoles », Année politique, économique et sociale, août octobre 1948.

« Le centre régional d'études rurales de Montpellier », Économie rurale, Tome I, (3), décembre 1949.

« L'action politique d'Etienne Antonelli », Revue d'histoire économique et sociale, (4), 1935.

« Viticulture et lutte de classes dans le département du Midi », Cahiers internationaux, juillet 1957.

Sources :

Hommage à Jules Milhau, Montpellier, Paysan du Midi, s.d. — "Rencontres avec Jules Milhau", Revue de l'économie méridionale, 1972, n°80, pp. 5-24. — Cri des jeunes n°48, mars 33, n°56-57, nov. 1933 —  Aube sociale du 24/05/1937 —  La Brèche, n°2, 20/03/1965 — Archives nationales : F/1cII/277 — Archives départementales de l'Hérault : 12 W 761, 38 W 59, 172 W 30, 356 W 141. 363 W 343-1, 356 W 173-1, 338 W 57, 338 W 59 — Archives Jules Milhau, Philippe Lamour, Raoul Bayou, Syndicat du Saint-Chinian, Faculté de droit de Montpellier, Ligue des Droits de l’Homme de Montpellier — Entretiens Jean-Pierre Canonge, Raoul Bayou, Robert Badouin.

 

Olivier DEDIEU (et Jean SAGNES pour ce qui était du Maitron précédent)